Également appelées écoles de management ou business school, il existe environ 200 écoles de commerce en France. Seulement 40 d’entre elles ont le statut de Grande École de Commerce, reconnu par la Conférence des Grandes Écoles : d’HEC Paris à Brest Business School en passant par Grenoble EM. 

Outre les classements affichés dans la presse, il existe certains gages de qualité reconnus pour les écoles de commerce comme les accréditations internationales ou les labels.

Une grande école de commerce est accessible pour un étudiant via un processus sélectif (concours post classe préparatoire ou concours admissions parallèles), c’est ce qui la distingue de la majorité des parcours universitaires. Les promotions formées sont donc relativement moins importantes (300 à 400 étudiants en moyenne) et permettent à ces étudiants d’obtenir un grade de master. 

Le prix de la scolarité en école de commerce est généralement assez élevé car ce sont des organismes privés, même si les frais de scolarité français restent parmi les moins élevés du monde. Cependant, intégrer une école de commerce est un investissement assez vite rentabilisé pour de multiples raisons. 

Mais qu’apprend-on en école de commerce ? Le terme commerce revêt une multitude de d’aspects, dans lesquels l’étudiant peut se spécialiser au fil de son parcours : le marketing, l’audit et le conseil, l’entreprenariat, le conseil, la comptabilité et encore beaucoup d’autres. 

Les débouchés sont donc multiples et se destinent plus qu’au traditionnel rôle du manager: du consultant au commercial en passant par l’ingénieur d’affaires. Plus concrètement une multitude de cours sont proposés à l’étudiant, qui peut généralement choisir son programme « à la carte » en s’appuyant sur certains fondamentaux obligatoires : marketing, finance, comptabilité, mathématiques et langues. 

L’avantage d’une grande école de commerce, notamment grâce à son parcours plus ou moins « à la carte », est l’omniprésence de la vie économique et professionnelle ainsi que son ouverture sur l’international. 

Tout est fait pour réduire l’écart entre les apprentissages théoriques et pratiques, à l’inverse des cursus universitaires. Certaines écoles proposent par exemple des rythmes d’alternance permettant à l’étudiant à la fois de s’immerger rapidement dans la vie professionnelle, mais aussi de financer ses études de manière autonome. 

Les parcours imposent aussi généralement une durée minimum effectuée à l’étranger par l’étudiant pour se familiariser avec le contexte international et conforter l’apprentissage de nouvelles langues. 

Les grandes écoles forment donc des futurs professionnels de la manière la plus polyvalente possible, à l’image des parcours qu’elles dispensent. Le taux d’insertion des Grandes Écoles de Commerce frôle d’ailleurs les 90% dans les 6 mois de l’obtention de leur diplôme, selon une enquête réalisée par la CGE en 2019. 

Il existe un autre avantage non négligeable : celui de la vie étudiante. L’école se trouvant la plupart du temps sur un campus, la vie étudiante fait partie intégrante du parcours scolaire de l’étudiant en école de commerce avec des activités organisées régulièrement par les nombreuses associations que celui-ci peut rejoindre. Au-delà du côté festif et appréciable, cela entraîne la création d’un réseau fort que l’étudiant pourra utiliser au gré de ses années futures (notamment le réseau des alumni, les anciens de l’école). 

La passation de l’examen du TAGE MAGE®, entre autres épreuves, permet d’accéder aux Programmes Grandes Écoles et/ou aux masters spécialisés de ces écoles.

‍